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Mal de Pott : difficulté diagnostique et thérapeutique - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.268 
S. El Hanafy , H. Arfaoui, M. Nahidi, H. Jabri, W. El Khattabi, H. Afif
 Service de pneumologie, hôpital 20 août 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

Le mal de pott ou la spondilodiscite tuberculeuse est une atteinte tuberculeuse rare. C’est la forme ostéo-articulaire la plus grave dont les lésions neurologiques risquent de mettre en jeu le pronostic fonctionnel du patient et entraîner des complications neurologiques invalidantes.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective concernant 33 cas de mal de pott colligés au service de pneumologie 20 août durant 12 ans (entre janvier 2010 et juin 2022).

Résultats

Nous avons analysé le profil clinique, radiologique, les moyens de confirmation et le traitement. La moyenne d’âge était de 59 ans avec une prédominance masculine dans 70 % des cas. Les signes d’appel étaient dominés par les douleurs rachidiennes et thoraciques. Douze patients avaient des signes neurologiques. Le diagnostic a été posé par la mise en évidence de BK à l’examen direct et à la culture dans le pus de l’abcès para vertébral dans 7 cas, par l’étude histologique de la biopsie disco-vertébrale dans 8 cas, la biopsie d’un autre site tuberculeux dans 3 cas, la positivité du GeneXpert dans le liquide d’aspiration bronchique dans un cas et devant un faisceau d’arguments radiocliniques associée à une bonne évolution sous traitement anti-bacillaire dans 16 cas. Le traitement a été basé sur le traitement antibacillaire pendant 9 à 12 mois, associé à une immobilisation rachidienne par corset chez tous nos patients et une corticothérapie chez 12 patients. Un drainage chirurgical a été associé dans 8 cas. L’évolution a été bonne dans tous les cas.

Conclusion

L’évolution insidieuse des lésions disco-vertébrales du mal de pott retarde son diagnostic en l’absence de signes neurologiques. Le pronostic est bon lorsque le démarrage du traitement antibacillaire est précoce associé à une prise en charge multidisciplinaire neurochirurgicale et radio-interventionnelle, grâce à l’apport de l’IRM.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2022  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 168 - janvier 2023 Retour au numéro
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